Encore méconnus et peu implantés en France, les programmes d’études de l’IB, le baccalauréat international, ont pourtant beaucoup d’atouts et sont enseignés dans près de 5 000 établissements scolaires répartis dans plus de 150 pays du monde entier. Depuis sa création en 1968, l’IB met en œuvre une philosophie très singulière dans le monde de l’éducation, s’articulant autour de deux grands axes : l’international et le partage collaboratif entre pairs. Les explications de Pascal Ashkar, Directeur Général d’EBICA International School et de l’International School of Nice, et ambassadeur enthousiaste de l’IB depuis des années.
Quelle est la vision de l’éducation proposée par le baccalauréat international ?
Pascal Ashkar : Notre mission est de préparer l’élève à un monde qui change et de faire en sorte qu’il se sente citoyen du monde et pas uniquement citoyen de son pays d’origine.
Pour cela, toutes les écoles agréées IB proposent une scolarité fortement ancrée dans l’international, mettant en oeuvre des pédagogies différentes mais toujours centrées sur l’élève et basées sur les meilleures pratiques. L’écosystème IB encourage et facilite les échanges entre enseignants et dirigeants d’écoles du monde entier. De fréquentes sessions de formation et une plateforme digitale de mise en relation favorisent les rencontres et les confrontations de pratiques. C’est un état d’esprit très particulier axé sur la remise en question permanente et sur la collaboration entre professionnels, mais aussi entre enseignants et élèves.
Concrètement, comment s’articulent les programmes du baccalauréat international ?
Pascal Ashkar : Il existe quatre programmes IB : le Programme primaire (PP), le Programme d’éducation intermédiaire (PEI), le Programme du diplôme (PD), correspondant au lycée et enfin une nouveauté : le Programme à orientation professionnelle (POP), relatif à l’apprentissage. Ces programmes du baccalauréat international présentent tous de nombreux atouts.
Les écoles de tous pays peuvent demander l’agrément IB pour l’un ou pour plusieurs de ces programmes. La phase de candidature dure deux ans, au cours desquels les professeurs et le directeur d’établissement suivent une formation approfondie spécifique. De plus, l’établissement est audité par deux visiteurs différents. Ceux-ci vérifient le respect des 79 « standards and practices » partagés par tous les établissements IB, puis ils rédigent un rapport très complet, comportant des recommandations si nécessaire. Le processus d’agrément n‘est finalisé que lorsque toutes les mesures correctives sont mises en œuvre : c’est donc un parcours long et exigeant.
Pourquoi choisir une école du monde l’IB ?
Pascal Ashkar : 19 écoles seulement sont habilitées IB en France, alors qu’il y en existe déjà 42 en Espagne. Mais c’est surtout aux USA que se situent la plupart des établissements.
Chaque école développe son propre projet pédagogique, à condition de respecter la philosophie, les programmes et les bonnes pratiques IB, afin d’assurer un enseignement d’excellence. Cette qualité est garantie par un examen officiel commun en fin de cycle. Celui-ci se déroule le même jour, partout dans le monde, selon les mêmes modalités. C’est très rassurant pour les familles. Il est donc possible de sélectionner l’école leur correspondant le mieux, en toute confiance.
L’établissement scolaire Hattemer s’est porté candidat en vue de proposer le Programme du diplôme IB. La philosophie des écoles du monde de l’IB correspond parfaitement à l’engagement de Hattemer pour une éducation internationale stimulante et de grande qualité.
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